Reprise du travail chez Saverglass et mesures sanitaires.

Reprise du travail chez Saverglass. La CGT estime que les mesures sanitaires sont respectées.

À Feuquières, Saverglass reprend sa production.

En passant devant l'usine de verrerie de luxe, on tend l'oreille pour entendre le bruit des fours. En vain. Pourtant, chez Saverglass, la production a repris, partiellement, après plusieurs semaines d'arrêt. « Des clients du Nord de l'Europe, qui sont dans une situation différente de la France, refont appel à nous », explique Eric Barthélémy, directeur des ressources humaines du groupe.

Le 20 mars dernier, les fours 5 et 6 avaient été stoppés. Tout comme...

À Feuquières, Saverglass reprend sa production.
En passant devant l’usine de verrerie de luxe, on tend l’oreille pour entendre le bruit des fours. En vain.

Pourtant, chez Saverglass, la production a repris, partiellement, après plusieurs semaines d’arrêt. « Des clients du Nord de l’Europe, qui sont dans une situation différente de la France, refont appel à nous », explique Eric Barthélémy, directeur des ressources humaines du groupe.

Le 20 mars dernier, les fours 5 et 6 avaient été stoppés. Tout comme l’atelier Saverdec, où sont décorées les bouteilles. Car avec la mise en place du confinement, instauré pour endiguer la pandémie de coronavirus, de nombreux clients de l’usine avaient suspendu leurs commandes.

Soit la majorité des grandes maisons de cognac et la quasi-totalité des maisons de champagne, comme Dom Pérignon, Veuve Cliquot, Ruinart ou encore les Cognac Martell.

45% des salariés de retour sur les chaînes de production.

En tout, près de 1 400 salariés s’étaient alors retrouvés en chômage partiel ou au télétravail.

Mais avec ce retour timide de la demande, Saverglass a pu relancer une partie de son activité. Et près de 45 % des salariés des chaînes de production pour le verre et le décor ont repris leurs postes.

Du côté de la CGT, qui rappelle qu’un mouvement de grève avait été lancé au début du confinement pour « dénoncer le manque de sécurité offert aux salariés en cette période de crise de coronavirus », on se satisfait des mesures mises en place.

Encore du chômage partiel à venir?

« On fonctionne avec une moitié d’équipe, pour respecter des distances sanitaires, et la direction a fourni des masques », relate Pascal Vallée, représentant syndical. Sur les deux fours réactivés, seulement quatre lignes sur huit sont reparties. « Tout est respecté aujourd’hui et on espère que ça va durer dans le temps. »

En attendant, si la direction table sur une pleine capacité au début du mois de mai, d’autres périodes de chômage partiel pourraient d’ores et déjà être à prévoir. « On a quand même une baisse des commandes de l’ordre de 15 %, et ce n’est pas parce qu’on sort du confinement que la situation va s’arranger, pointe Eric Barthélémy.

On est dépendant de nos clients et on a fermé les restaurants, les bars, les boîtes de nuit, les duty-free dans les aéroports… Cela nous ramène à une situation proche de la crise de 2009. »

 

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