Owens-Illinois casse l’emploi ! La CGT mobilise.

Owens-Illinois casse l'emploi ! La CGT mobilise pour l'avenir des emplois et des sites !

 

Alors que les résultas des grands groupes verriers sont loin d'être catastrophiques et que les dividendes et bonus pleuvent comme pour les actionnaires et patrons de Verallia, c'est au tour d'Owens-Illinois d'annoncer un plan de destruction d'emplois qui vise ni plus ni moins qu'à augmenter les marges via des externalisations d'activités.

O-I comme Verallia profitent de la crise sanitaire, économique et sociale pour les aggraver par des suppressions d'emplois et l'arrêt d'un four à Cognac pour Verallia.

Rappelons que Verallia c'est un PDG qui perçoit près de 2 millions d'euros et des actionnaires dont l'Etat français et le fond vautour Apollo qui se sont distribués 100 millions d'euros de dividendes en juin dernier.

Le groupe américain O-I veut suivre l'exemple, lui qui a perçu des aides publiques notamment pour la reconstruction du four de Gironcourt. Lui qui a signé un accord de résorbtion de la précarité et qui ne l'a pas respecté à tel point que l'affaire est devant les tribunaux.

La mobilisation et les propositions de la CGT doivent être entendues pour notamment mainetnir les activités en interne, résorber la précarité et mettre en place la 6ème équipe et des postes de replis....

O-I annonce un plan social avec des suppressions d’emplois

Depuis le mois de mars, plus de 400 plans de licenciement collectifs ont été déposés auprès du ministère du travail menaçant des milliers d’emplois.

Le virus n’est pas responsable de tous les maux et il est actuellement dans le monde du travail, le prétexte idéal pour mettre en place des plans sociaux détruisant des milliers d’emplois.

Dans notre branche du verre, bons nombres sont confrontés à cette casse sociale et O-I ne déroge pas à la règle en annonçant un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) terme patronal pour ne pas dire plan social ou plan de licenciement.

Toutes les verreries hormis Béziers, Labégude et Chazelles sont touchées de plein fouet par ce plan de suppressions d’emplois et d’externalisations de la logistique.

Profitant de ce contexte, la direction d’O-I présente un plan de licenciement collectif pour motif économique 2020/2023 avec :

– 125 suppressions d’emplois (hors expéditions)
– 22 créations d’emplois (hors expéditions)
Donc 103 suppressions d’emplois
– 86 postes externalisés (logistique)
– 4 créations de postes (logistique)
– Suppressions 4 postes vacants (logistique)
Donc 86 postes externalisés (transformation de contrats)

Actuellement tous les sites sont déjà en sous-effectifs et avec cette annonce de suppressions d’emplois, O-I va devoir employer plus de précarités avec des conséquences en termes de compétences et de savoir-faire.

Les salariés d’O-I ont œuvré avec courage pour faire tourner les activités verrières pendant cette crise sanitaire et en retour, O-I supprime des postes et externalise.

Par conséquent, les salariés vont voir une augmentation de leurs charges de travail et une forte dégradation de leurs conditions de travail.

Une nouvelle fois les aides aux entreprises et autres allègements de cotisations sociales ne sont soumises à aucun contrôle et O-I peut se permettre une réorganisation avec des conséquences sur les effectifs sans aucune exigence de devoir rendre des comptes.

Le motif économique est une excuse et ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi est un moyen, sous couvert de l’exécutif, de licencier du personnel. Le désastre social et humain sera par contre bien réel en termes d’usure prématurée au travail.
La course aux profits est la véritable justification pour protéger les actionnaires et leurs dividendes et ce sont ceux qui créent les richesses de l’entreprise qui payent par des plans sociaux.

Pendant des années, O-I n’a pas investi en France pour conserver ses marges et aujourd’hui, étant moins concurrentiel, ils tapent sur la masse salariale pour augmenter toujours plus, leurs rentabilités.
Cette politique de sous-investissements a conduit dans notre pays, à l’équivalent de 10 fours en importation. Cela représente 34% du marché aujourd’hui contre 6% en 2000.

Pour la CGT, c’est un sentiment d’incompréhension et d’injustice et se servir de cette crise sanitaire comme une aubaine pour supprimer des postes et externaliser la logistique, c’est créé sciemment de la misère sociale.

Dès lors, nous mesurons toute l’importance du syndicalisme, et particulièrement de la CGT qui, dans ce contexte, mettra tout en œuvre pour protéger tous les salariés toutes catégories sociales confondus.

La syndicalisation, c’est l’affaire de toutes et tous.
Rejoignez la CGT !

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