Au lendemain du discours de politique générale de Gabriel Attal, qui a annoncé la « désmicardisation » de la société, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a répondu « pas du tout ». « Le Smic, c’est une garantie pour nos concitoyens d’un salaire minimum », a-t-elle rappelé. « La volonté aujourd’hui, c’est de permettre à nos concitoyens de progresser. […] d’aider à montrer que le travail génère du revenu », a-t-elle plaidé. Le gouvernement souhaite « regarder quelles sont ces charges […] qui, d’une certaine manière, viennent immédiatement retirer l’effet net [des] augmentations de salaire » de ceux qui sont payés au salaire minimum, a-t-elle expliqué.
Doit-on comprendre que la problématique de la SMICARDISATION trouverait donc sa solution dans la baisse des cotisations sociales et, par conséquent, le démantèlement de la protection sociale des travailleurs et des travailleuses ?
En revanche, elle a affirmé ne pas avoir de projet pour contraindre immédiatement les 102 branches qui placent des coefficients en dessous du SMIC, en dehors de la transposition d’une loi européenne…