Duralex : La bataille de la CGT, des salarié-e-s permet la pérennité du site.

La bataille de la CGT et des salarié-e-s permet la pérennité du site.

 

L'actionnaire principal de Pyrex reprend Duralex après des mois et des mois de bataille pour sortir les actionnaires actuels et les offres de reprises plus que douteuses et plus intéressées par la marque que par la verrerie de La Chapelle St-Mesmin et de ses 250 emplois.

Cette issue est le fruit d'une bataille de tous les instants depuis eplusieurs mois, menée par la CGT (Syndicat CGT, Union Départementale et Fédération CGT Verre-Céramique, avec le soutien de la Confédération) et aussi par les partis politiques comme le PC et les élus territoriaux. Bien sûr cela aura permis entre autres de mobiliser les salarié-es et la population et d'entrainer un fort écho médiatique. 

La Fédération CGT Verre-Céramique se félicite de l'issue de cette bataille qu'elle a menée au coté de son syndicat CGT de la verrerie de Duralex, elle restera bien entendu vigilante notamment pour que soit concrétisé les investissements indispensables à la pétrennité et au développement de cette belle verrerie et de cette belle marque. Les investissements devront aussi être complémentaires avec les activités de Pyrex notamment à Chateauroux et privilégier l'emploi, la formation, l'amélioration des conditions de travail et de salaires. 

A noter une fois de plus, le silence et l'absence du ministère de l'industrie et de l'économie et son inutilité dans cette bataille.

La bataille de la CGT et des salarié-e-s permet la pérennité du site.

 

L’actionnaire principal de Pyrex reprend Duralex après des mois et des mois de bataille pour sortir les actionnaires actuels et les offres de reprises plus que douteuses et plus intéressées par la marque que par la verrerie de La Chapelle St-Mesmin et de ses 250 emplois.

Cette issue est le fruit d’une bataille de tous les instants depuis eplusieurs mois, menée par la CGT (Syndicat CGT, Union Départementale et Fédération CGT Verre-Céramique, avec le soutien de la Confédération) et aussi par les partis politiques comme le PC et les élus territoriaux. Bien sûr cela aura permis entre autres de mobiliser les salarié-es et la population et d’entrainer un fort écho médiatique.

La Fédération CGT Verre-Céramique se félicite de l’issue de cette bataille qu’elle a menée au coté de son syndicat CGT de la verrerie de Duralex, elle restera bien entendu vigilante notamment pour que soit concrétisé les investissements indispensables à la pétrennité et au développement de cette belle verrerie et de cette belle marque.

Les investissements devront aussi être complémentaires avec les activités de Pyrex notamment à Chateauroux et privilégier l’emploi, la formation, l’amélioration des conditions de travail et de salaires.

A noter une fois de plus, le silence et l’absence du ministère de l’industrie et de l’économie et son inutilité dans cette bataille.

Le tribunal d’Orléans a donc validé jeudi le plan de reprise présenté par International Cookware, la maison mère de Pyrex, qui était seule en lice, après les interventions de la CGT pour écarter toutes les autres offres de reprises fantaisistes.

La verrerie Duralex, qui emploie 250 salarié-es à la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret),avait subi la politique désastreuses des actionnaires précédents les frères leonides qui eux mêmes avaient succédé à un investisseur fantaisiste Solmaz. La conséquence est un placement en redressement judiciaire en septembre 2020.

La bataille menée par la CGT avec le soutien des salarié-es a consisté dans un 1er temps à écarter les actuels actionnaires responsables de la gestion catastrophique, sans parler de l’opacité sur les finances et de la conivence qu’ils entretiennent avec certains acteurs locaux. Le projet CGT a consisté à un cahier des charges permettant les investissements nécessaires, notamment la réfection du four, mais aussi le parc machines, le renforcement de la force de frappe commerciale, la protection des brevets et de la marque. Très vite une complémentarité des cativités et des assurances dans ces domaines ont été travaillées et données par les actionnaires de Pyrex. Malgré la solidité du projet, les frère leonidés ont tenté toutes les manoeuvres pour mettre en echec le projet Pyrex et ont même tenté de vendre à un consortium financier monté à la va vite composé de Riou Glass, d’un ancien directeur de St-Gobain Glass et d’un fond financier.

L’action de la CGT pour dénoncer ces manoeuvres aura été déterminante et aura permis de mettre en lumière les agissements douteux des anciens actionnaires, de leur management notamment au niveau de la direction financière de Duralex. La CGT va lancer des actions pour connaitre la vérité et la réalité de leurs actes dans cette affaire.

Les mobilisations, la dernière étant le 28 janvier devant le tribunal d’Orléans, ont été nombreuses avec la particpation et le soutien de toutes les structures de la CGT mais aussi du parti communiste et les élus territoriaux locaux et régionaux.

La Fédération les remercie de leur soutien dans cette bataille pour l’industrie verrière des arts de la table.

 

Qui est Pyrex?

Spécialiste des plats à four en verre trempé, International Cookware, dont la propre usine est implantée à Châteauroux (Indre), à 150 km d’Orléans, a l’intention de mettre de gros moyens pour dynamiser Duralex. Le repreneur va injecter 17,5 millions dans l’entreprise et conserver l’ensemble de l’effectif, moins deux cadres dirigeants. « Nous voulons redonner à Duralex son leadership. C’est une marque émotionnelle », assure le PDG de Pyrex, Jose Luis Llacuna.

Le groupe, convaincu du potentiel de l’entreprise, mise sur la notoriété mondiale de ces verres de cantine bon marché et ultrarésistants. Il veut notamment attaquer de nouveaux marchés comme la Russie ou le Royaume-Uni, où Pyrex est très fort, mais aussi renforcer Duralex dans les pays comme la France où la marque est très mal distribuée, en tablant sur des synergies commerciales.

D’ici quatre ans, Pyrex promet que la célèbre verrerie aura doublé son chiffre d’affaires, pour atteindre 42 M€, et sera rentable. Un nouvel avenir se dessine donc pour Duralex, qui devrait enfin retrouver un peu de sérénité après des années très chahutées. En vingt ans, l’entreprise a connu de nombreux déboires, avec quatre propriétaires, deux redressements judiciaires et même une faillite, en 2008, qui avait été à deux doigts d’entraîner sa disparition.

C’est donc une belle victoire  qui donne espoir à toutes les autres batailles que nous menons avec et pour les salarié-es.

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