Du 10 au 12 octobre, l’Union Fédérale des Retraité-e-s Verre et Céramique tiendra son 10e Congrès à Gruissan.
Un congrès, c’est déjà est un moment important de fraternité, d’échanges, de débats, parfois contradictoires mais il résulte toujours de décisions collectives.
Beaucoup de temps s’est écoulé depuis le 9e Congrès au Mont Dore en 2019, au-delà des camarades disparus chers à nos cœurs, l’actualité a considérablement et profondément changé des repères fondamentaux, des habitudes, des pratiques qui faisaient notre quotidien.
La pandémie de COVID 19 tout d’abord, qui au-delà de mettre en suspend l’économie et notre activité, a démontré que la globalisation libérale demeurait le strict opposé des valeurs de solidarité et de coopération que porte la CGT.
Cette crise sanitaire a aussi mise en lumière le rôle majeur des services publics, de leurs personnels et les conséquences désastreuses des politiques d’affaiblissement dont ils ont fait l’objet depuis des décennies. Les retraité·e·s et les personnes âgées ont payé un lourd tribut à la pandémie, nous devrons en tirer collectivement les enseignements dans nos débats.
Autre moment important de la période écoulée, c’est la dernière bataille contre une réforme des retraites régressive et injuste, dans laquelle les retraité·e·s ont pris toute leur place. Oubliant l’intérêt individuel et catégoriels, les retraité·e·s du verre et de la céramique ont largement participé et parfois dirigé des actions revendicatives dans nos territoires. C’est une force et richesse qu’il faudra entretenir pour l’avenir et pour peser encore plus fort demain.
S’il parait évident qu’il faut laisser à l’Union Confédérale de Retraités le soin de traiter des questions interprofessionnelles, nul doute que notre future direction UFR devra participer à la construction du congrès de l’UCR à Saint Malo fin novembre sur la base des décisions prisent à Gruissan et tenir compte de nos spécificités professionnelles ainsi que de la situation inquiétante de la syndicalisation retraité dans notre Fédération.
N’ayons pas peur des mots ! L’UFR à l’ambition de vivre et de construire dans notre Fédération.
Il est aujourd’hui indispensable de questionner nos réussites et nos échecs, de mesurer la mise en œuvre des orientations du Congrès Fédéral de la Palmyre en direction de l’activité retraité et notamment de l’implantation des référent·e·s à la continuité syndicale dans l’ensemble des syndicats.
La continuité syndicale et la syndicalisation retraité passe obligatoirement par notre renforcement et notre capacité de renouvellement, dans nos sections, dans nos syndicats et dans notre direction Fédérale. S’il est indéniable que la continuité syndicale demeure un enjeu majeur, elle ne se décrète pas, elle se construit par le travail et le renforcement des liens actifs, actives / retraité·e·s, les injonctions péremptoires et les incantations autoritaires ont déjà prouvé leur inopérance pour créer une dynamique positive et améliorer nos fonctionnements internes.
« Une richesse pour la société, une force pour la CGT », passe par notre renforcement et notre renforcement se mesure par la syndicalisation. Il ne pourra devenir pérenne qu’avec l’adhésion volontaire et résolument engagée de toutes les organisations composantes de notre Fédération.
Le 10e congrès de la Fédération a mis l’accent sur l’efficacité, il nous appartient désormais de la consolider.